Tumultes / n. 53
octobre 2019 pp. 52-70
Au moment où j’écris cet article, la ville de Vérone, où je travaille, s’apprête à accueillir le treizième World Congress of Families (WCF) —le congrès annuel et international des organisations pro-vie et pro-famille — avec l’appui de la mairie de la ville, du président de la région, du vice président du Conseil et ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, et du ministre chargé de la Famille Lorenzo Fontana, qui ont tous accordé leur patronage et l’utilisation de leur logo institutionnel sur les documents du WCF. En même temps se prépare une mobilisation que les organisateurs annoncent massive : trois jours d’événements culturels et politiques et une manifestation, coordonnée par le récent mouvement Non Una Di Meno, à laquelle participeront groupes, collectifs et associations en provenance de toute l’Italie, que les mouvements locaux ont intitulée « Vérone : ville transféministe ».
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